3e trimestre : 7 conseils pour une fin de grossesse sereine

Par Armelle Fruchard | Mise à jour le 9 avril 2024

Vous entrez dans votre dernier trimestre de grossesse ? Voici nos 7 conseils à suivre pour vivre un troisième trimestre de grossesse serein et vous préparer au mieux au jour J ! 

Rester en mouvement 

Maintenir une activité physique durant la grossesse est bénéfique pour préparer votre corps à l’accouchement, favoriser une position optimale du bébé et faciliter l’ouverture du bassin en vue de l’accouchement. 

Ces exercices, loin d’être un entraînement intensif, sont plutôt des mouvements simples à intégrer dans votre quotidien dès le début de la grossesse mais plus particulièrement au troisième trimestre, après accord de votre sage-femme ou gynécologue. 

L’idée n’est pas seulement de rester active mais également de vous donner des clés pour vous détendre et vous aérer l’esprit. 

Voici différents exercices que vous pouvez pratiquer au cours du troisième trimestre : 

Exercices de Kegel : 

  • Asseyez-vous confortablement.
  • Contractez les muscles du plancher pelvien (ceux utilisés pour retenir l’envie de faire pipi) pendant 10 secondes.
  • Relâchez pendant 5 secondes.
  • Répétez 10 fois.
  • Vous pouvez essayer de faire cette série matin et soir. 

Bascules du bassin :

  • Placez-vous debout, dos contre un mur avec les genoux légèrement fléchis.
  • Basculez votre bassin en contractant les abdominaux, de manière à plaquer le bas du dos contre le mur. 
  • Maintenez 10 secondes, relâchez et répétez une dizaine de fois. 

De manière générale, toutes les activités douces (marche, piscine, yoga, pilates) sont conseillées tout au long de la grossesse et jusqu’à l’accouchement.

Se renseigner sur le déroulé de l’accouchement

La clé d’une bonne préparation à l’accouchement réside dans la connaissance. De nombreuses femmes continuent pourtant à penser qu’en savoir le minimum les préserve d’un stress superflu. En réalité, c’est en s’informant qu’on gagne en confiance et qu’on s’offre la possibilité de découvrir les ressources de son corps et la manière dont il a été créé pour donner la vie. Croire que l’accouchement est inévitablement douloureux et terrifiant est un mythe largement répandu au 21e siècle et une idée qu’il est urgent de démentir.

Cette incompréhension de l’accouchement peut, au contraire, mener à une passivité et une fragilité préjudiciables. Être informée sur la physiologie de l’accouchement permet de normaliser les étapes et de se rassurer sur les capacités de son corps.

En devenant une participante active, armée de connaissances et de compétences, vous vous positionnez comme l’actrice principale de votre accouchement.

Prenez le temps de vous informer sur les différentes étapes de l’accouchement, l’action des hormones, les techniques naturelles de gestion de la douleur ou encore les aliments qui peuvent vous aider. Cela vous permettra d’aborder l’accouchement avec davantage de sérénité et de vivre ce troisième trimestre dans une recherche constante d’ocytocine !

Rédiger votre projet de naissance

Le troisième trimestre est le moment idéal pour penser au projet de naissance. C’est un outil essentiel pour réfléchir à l’accouchement que vous souhaitez. L’objectif n’est pas de nourrir des déceptions si les choses ne se déroulent pas comme imaginé, mais plutôt d’imaginer votre scénario idéal pour maximiser les chances qu’il se réalise.

Penser à son projet de naissance permet de déterminer ce qui est important pour vous, tout en explorant les différentes options disponibles, selon le lieu de naissance choisi. Si votre maternité est reconnue « ami des bébés » et pratique le clampage tardif du cordon, cela ne semble pas utile de d’indiquer ce souhait dans votre projet de naissance. En revanche, si vous tenez à porter vos propres vêtements et non la blouse de l’hôpital comme cela se fait habituellement, c’est une chose que vous pouvez indiquer.

Le projet de naissance doit davantage être compris comme un outil qui permet d’envisager tous les scénarios de la meilleure façon (sans péridurale, avec anesthésie, en cas de césarienne, etc). L’idée est de réfléchir à ce qui pourrait rendre chaque situation plus agréable, même si elle s’éloigne de votre idéal initial.Ainsi, si vous souhaitez un accouchement physiologique mais que vous changez d’avis en cours de travail, vous pouvez demander à ce qu’on privilégie la péridurale ambulatoire pour que vous soyez toujours libre de bouger.

Voyez ce plan de naissance comme un moyen de pointer ce qui vous paraît important, et de vous décharger du reste. Tout ne sera peut-être pas parfait mais vous avez le droit et la possibilité de vous approprier votre expérience, quelle que soit l’issue.

Avoir une alimentation riche et équilibrée

Une alimentation équilibrée, avec une attention particulière sur les apports en protéines, est essentielle pour soutenir la croissance du bébé et maintenir votre énergie. Les protéines jouent un rôle important dans le développement du cerveau du bébé et dans la préparation de votre corps à l’accouchement et à la récupération du post-partum (et encore davantage si vous allaitez).

Au troisième trimestre, quand les premiers kilos se sont installés, on peut commencer à craindre de monter sur la balance. Pourtant, ce n’est surtout pas le moment d’envisager un régime ou de diminuer vos apports nutritionnels. Veillez cependant à avoir une alimentation de saison et diversifiée. Vous pouvez envisager votre grossesse, et plus particulièrement le troisième trimestre, comme une opportunité d’initier votre enfant à ses premières saveurs et lui transmettre les meilleures habitudes alimentaires.

Faire votre valise de maternité

Votre valise doit contenir tout ce dont vous, votre partenaire, et votre nouveau-né aurez besoin à l’hôpital. Bien entendu, des vêtements confortables pour vous et votre bébé mais aussi des snacks, de quoi vous attacher les cheveux, des objets réconfortants (musique, bougies, photos), un chargeur de téléphone et, pourquoi pas, une petite lampe pour une ambiance tamisée.

N’hésitez pas, en plus de l’essentiel, à ajouter une touche personnelle en imaginant ce qui, le jour J, pourra vous rassurer ou vous aider à vous sentir bien. Cela peut être votre oreiller, un foulard que vous portez souvent, une photo de votre famille ou encore une huile de massage dont vous appréciez l’odeur.

Si certains éléments peuvent contribuer à votre sentiment de sécurité et vous permettre de vous immerger dans votre bulle, n’hésitez pas à les glisser dans votre valise. Se sentir dans un environnement rassurant le jour J est essentiel.

Choisir un pédiatre

Avant les 8 premiers jours de vie, vous devrez vous rendre chez un pédiatre (ou médecin généraliste) pour qu’il soit examiné. Vous pouvez vous rendre chez votre médecin généraliste ou vous tournez vers un pédiatre.

Il peut être utile de vous renseigner, durant ce troisième trimestre, sur le professionnel à qui vous vous adresserez. N’hésitez pas à solliciter vos amis qui ont déjà des enfants pour avoir des avis de proches ou à cherchez dans votre quartier des recommandations. La première année de vie d’un bébé est ponctué de plusieurs rendez-vous médicaux (pour les vaccins notamment) et souvent, de multiples questions. Le choix de cet interlocuteur est donc précieux.

Commencer votre routine naturelle

Parmi toutes les recettes de grand-mère pour préparer son corps à l’accouchement, certaines semblent être avérées, tandis que d’autres participent davantage au folklore. Toujours est-il qu’à partir du 3e trimestre (on recommande d’attendre 37SA), c’est un moyen de se préparer au sprint final. Que leur effet soit réel ou placebo, ces rituels contribuent à un moment de connexion avec soi-même et son bébé, et aident à se préparer mentalement pour un accouchement serein.

Bel accouchement à toutes !!

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