Le peigne : un outil essentiel pour un accouchement en douceur

Par Armelle Fruchard | Mise à jour le 21 juillet 2023

La technique du peigne peut s’avérer très utile pour l’accouchement. Et on ne parle pas ici de coiffer son bébé à la naissance. C’est pour vous, chères mamans, que le peigne peut être un soutien de taille !  Comment le peigne peut vous aider à gérer les contractions ? Pourquoi utiliser un peigne pendant l’accouchement ? Réponses ! 

Comment se servir d’un peigne pour gérer les contractions ? 

La technique du peigne consiste à serrer le peigne entre ses mains, les dents orientées vers votre paume, dès qu’arrive une contraction. En refermant votre main sur le peigne, les dents vont venir faire pression sur votre paume ce qui va diminuer l’intensité des contractions.

Vous pouvez commencer à serrer le peigne au moment où la douleur de la contraction est la plus intense puis desserrer progressivement, en accompagnant la retombée de la contraction. 

Tous les peignes sont efficaces pour cette technique. Cependant, les peignes en bois sont généralement privilégiés, car leurs bords arrondis sont plus doux que ceux en plastique. Cela fonctionne aussi bien dans chacune des mains, n’hésitez pas à alterner entre la main droite et la main gauche si vous en ressentez le besoin. 

Comment fonctionne la technique du peigne pendant l’accouchement ? 

Il y a deux raisons qui expliquent que serrer un peigne aide à supporter les douleurs des contractions : 

  • La distraction 

Quand vous êtes en plein travail et qu’une contraction arrive, serrez le peigne offre à votre cerveau l’opportunité de se focaliser sur un autre stimulus. L’attention que vous portez à ce geste permet de détourner votre esprit de la douleur et donc de le distraire. C’est la même logique qu’on applique naturellement lorsqu’on se cogne l’orteil. Un réflexe nous fait serrer fortement notre pied pour bloquer l’irradiation de la douleur. Cette action permet une analgésie de la douleur profonde au profit d’une stimulation superficielle. Ainsi, on déjoue le message de la douleur par effet de contre-stimulation.

  • L’acupression 

L’utilisation du peigne n’est pas anodine car elle permet également d’actionner des points d’acupression situés dans la paume de la main. 

Le pression exercée par les pics du peigne en contact avec votre main va permettre de stimuler des points sacrés. Les points situés dans la paume de la main ont des propriétés analgésiques car leur pression libère des endorphines (notre morphine naturelle). 

Placé entre la paume, le peigne va rencontrer le point 8pC (point Lao Gong). Ce point se situe là où le majeur se place lorsque nous serrons le poing. En médecine chinoise, ce point est nommé Palais du labeur (ou du travail).

La stimulation de ce point va permettre de stimuler notre production d’endorphine mais également de rendre les contractions plus efficaces sur l’ouverture du col. Enfin, ce point est connecté au méridien du cœur. En l’actionnant, il va permettre de ralentir le rythme cardiaque de la maman et donc de favoriser son apaisement. 

Le peigne, l’allié d’un accouchement sans péridurale ? 

Le peigne permet d’aider les femmes souhaitant un accouchement physiologique car il offre une solution anti-douleur non médicamenteuse

Cependant, toutes les femmes souhaitant retarder au maximum la pose de la péridurale et être actrice de leur accouchement peuvent l’utiliser. 

Si le peigne ne fonctionne pas sur vous (c’est tout à fait possible), sachez qu’il existe d’autres moyens naturels pour gérer la douleur de l’accouchement : l’eau, le mouvement, les positions, les mantras ou encore les massages. 

Chez Madre j’ai à coeur de vous offrir un large éventail d’outils à utiliser le jour de votre accouchement. Cela sera à vous de convenir ceux qui vous aideront à vous sentir épaulée et armée pour vivre un bel accouchement. 

Rappelez-vous que chaque accouchement est unique et qu’il est essentiel de respecter les préférences individuelles. Ce qui fonctionne pour une personne peut ne pas convenir à une autre. Enfin, toutes ces méthodes ne remplaceront jamais le suivi médical, essentiel pour garantir la santé et la sécurité de la mère et du bébé.

Témoignages sur l’utilisation du peigne durant les contractions

 » À un moment, j’ai un éclair de lucidité et je pense au peigne. J’avais complètement oublié et mon mari aussi (je lui avais dit d’y penser pour moi) ! Il me le donne et ça m’aide pas mal à me focaliser sur autre chose, je ne le lâcherai plus jusqu’à la fin. » Louisa B.

« J’ai pris le peigne au départ mais ça ne m’aidait pas, j’ai fini par le lâcher dans le bain. Durant les contractions, j’avais plus besoin de me centrer sur moi-même que d’essayer de détourner la douleur. » Anaïs L.

« J’ai utilisé un peigne en plastique classique, ça a bien fonctionné. Je l’ai gardé dans la main jusqu’au bout et ça a sûrement évité de broyer la main de mon conjoint. » Fanny B.

« Pour moi cela a été très utile. Je l’ai attrapé à la 2eme ou 3eme contraction et je ne l’ai lâché que pour attraper mon bébé dans mes bras une fois qu’il était né. Même à 4 pattes pour la phase d’expulsion je ne l’ai pas lâché ! J’ai gardé les traces des dents dans ma paume pendant plusieurs heures ! » Marie B.

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