Plus qu’un gros mois (voire moins !) avant la rencontre tant attendue avec votre petit bébé ! À ce stade, il est fréquent – et normal – d’osciller entre excitation et un brin d’appréhension ! Pour vous aider à patienter, voici votre journal de grossesse pour cette 34ème semaine avec des anecdotes, des conseils et des éclairages sur ce que vous traversez probablement !
Le développement de votre bébé à 34 semaines de grossesse (36 SA)
Votre bébé mesure désormais un peu plus de 47 cm et pèse autour de 2,8 kg (on rappelle que ce sont des estimations, pas une vérité générale !). Si vous avez l’impression que votre ventre prend toute la place, c’est normal : le colocataire qui se niche au creux de votre ventre n’est plus si petit.
Ce qui se passe cette semaine chez lui :
- Son crâne est encore souple et il le restera encore un petit moment : les os ne sont pas soudés afin de faciliter le passage lors de l’accouchement.
- Son système circulatoire est au point, et son immunité commence à être opérationnelle pour le protéger dès les premiers jours.
- La digestion continue son développement : elle deviendra pleinement fonctionnelle avec l’allaitement, puis la diversification (à partir de 4-6 mois).
À quoi ressemble votre bébé à 34 semaines de grossesse (photos) ?

Grâce à notre outil de simulation en 3D, contemplez à quoi ressemble votre bébé durant cette 36ème semaine d’aménorrhée. C’est déjà un petit bébé bien formé qui se trouve dans votre ventre !
Que se passe-t-il dans votre corps à 36 SA (symptômes et changements) ?
À 34 semaines de grossesse, votre corps continue de s’adapter à la présence de votre bébé… qui prend désormais beaucoup de place ! L’utérus poursuit son expansion, ce qui peut entraîner une sensation de lourdeur dans le bassin, des douleurs ligamentaires (souvent ressenties comme de petites décharges électriques), ou encore des tiraillements.
Vous pouvez aussi ressentir plus souvent les fameuses contractions de Braxton-Hicks : elles provoquent un durcissement du ventre, généralement sans douleur, et de manière irrégulière.
Ces contractions dites de “pré-travail” sont simplement la façon qu’a votre corps de s’entraîner, en douceur, à l’accouchement. Elles sont souvent plus fréquentes en fin de journée, après un effort, si vous êtes déshydratée, que votre vessie est pleine, ou encore après un moment d’intimité. Dans la majorité des cas, elles disparaissent au repos. Un peu comme si votre utérus vous demandait gentiment de lever le pied.
Comment les distinguer des vraies contractions de travail ? C’est une question que se posent toutes les futures mamans, et c’est bien normal. Les contractions du travail sont régulières, de plus en plus rapprochées et surtout plus intenses, voire douloureuses. Et surtout : elles persistent dans le temps. En cas de doute, contactez votre maternité.
Enfin, le sommeil peut lui aussi devenir plus compliqué à ce stade. Entre les réveils nocturnes pour aller aux toilettes, la sensation d’avoir les poumons comprimés et les pensées qui tournent en boucle à l’approche du grand jour, les insomnies sont courantes. Instaurez un petit rituel apaisant le soir, accordez-vous des siestes si besoin, et testez la respiration profonde pour relâcher les tensions.
La citation de la semaine
« L’amour maternel est le seul bonheur qui dépasse tout ce qu’on espérait.” Sophie Gay
Le tips ocytocine de la semaine
Besoin de légèreté et de réconfort ? Prenez le temps de (re)voir Little Miss Sunshine. L’histoire d’une famille un peu bancale, complètement attachante, qui embarque pour soutenir leur petite Olive à un concours de mini-miss. C’est drôle, touchant, bref tout ce dont vous avez besoin à quelques semaines du grand jour !
Le fun fact de la 34ème semaine de grossesse
Saviez-vous que les contractions ne servent pas uniquement à faire descendre le bébé ? À chaque contraction, votre corps libère de l’ocytocine — l’hormone qui déclenche les contractions… mais qui aide aussi à mieux les supporter. Pourquoi ? Parce qu’elle stimule la production d’endorphines, ces antidouleurs naturels proches de la morphine. La nature a pensé à tout !
Cependant, l’ocytocine est une grande timide : elle n’aime ni le stress, ni les lumières agressives, ni le bruit. Pour l’aider à agir de manière optimale, mieux vaut donc créer un petit cocon rassurant dans la salle de naissance : lumière tamisée, ambiance calme, et présence bienveillante.
La check list de cette 36ème semaine d’aménorrhée
- Et si vous envisagiez un atelier de premiers secours bébé ?
Pas pour s’inquiéter, mais pour se sentir prête. Savoir réagir en cas d’étouffement ou de fièvre permet souvent d’alléger bien des angoisses et de se sentir plus confiant dans son rôle de parents. - Préparer quelques repas à l’avance
Dans les jours qui suivront la naissance, vous aurez moins d’énergie – et les bras bien occupés. Anticiper quelques plats simples à congeler, ou lister quelques idées express (dhal de lentilles, gratins, pâtes au four, soupes nourrissantes…) peut être une vraie aide au quotidien.

Doula formée par le Centre Pleine Lune (2023)
Passionnée de physiologie, de grossesse et d’accouchement
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